Académie de Béarn

L’Académie

Fondée le 24 avril 1924, l’Académie de Béarn s’est choisie pour emblème l’auguste figure de Marguerite de Valois, reine de Navarre, protectrice des écrivains, des artistes et des savants. C’est elle qui inspire ses actes et marque sa destinée. Pour faire rayonner l’esprit de création et le diffuser, l’Académie de Béarn publia chaque année, de 1925 à 1933, deux ouvrages d’auteurs béarnais et une revue intitulée Revue de Béarn. Depuis l’année 2002, elle édite des Annales.

Reine Marguerite de Navarre (1492 – 1549)

Académie de Béarn

Des fondateurs

Parmi les nombreuses personnalités qui se sont succédé au fil de son histoire, elle a pu s’appuyer sur l’extraordinaire diversité et l’éclat multiple des compétences de certains de ses membres.

On citera, à cet égard, le docteur Georges Sabatier, le fondateur de l’Académie, Louis Barthou, de l’Académie française, homme politique, ministre et républicain modéré, l’abbé Henri Bremond, également de l’Académie française, auteur d’une œuvre monumentale intitulée Histoire littéraire du sentiment religieux en France… en onze volumes, véritable monument de finesse et d’érudition, Jean Cassou, résistant, romancier, poète, essayiste, directeur-fondateur du Musée national d’art moderne et premier président de l’Institut d’études occitanes, Charles Moureu, né à Mourenx, chimiste de réputation internationale, professeur au Collège de France et Charles Foix, originaire de Salies, professeur de neurologie à la faculté de médecine de Paris…

On n’oubliera pas de mentionner le sculpteur Ernest Gabard et le peintre René-Marie Castaing, grand prix de Rome en 1924, et les poètes Tristan Derème et Georges Saint Clair.

Académie de Béarn

Des talents : 4 prix Goncourt

Elle compte dans ses rangs quatre lauréats du prestigieux prix Goncourt :

Thierry Sandre
pour Le Chèvrefeuille (1924), dont le drame de la jalousie et de l’imposture est adossé à la Première Guerre mondiale.

Joseph Peyré
pour Sang et Lumières (1935), roman devenu film en 1954 qui décrit l’énergie et la solitude du monde des toreros dans l’Espagne des années trente.

Jean-Louis Curtis
pour Les Forêts de la nuit (1947) qui met en scène les petites lâchetés et les revirements de la lucidité dans une petite ville de province sous l’Occupation.

Paule Constant
pour Confidence pour confidence (1998) qui brosse le portrait de quatre femmes dans la quarantaine se livrant au jeu de la confession.

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